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Une journée dans le centre-ville de San José

Je n’aurai jamais pensé être content qu’une compagnie aérienne perde mes bagages jusqu’au jour où j’ai été forcé de me balader autour de l’aéroport Juan Santamaria au Costa Rica – en attendant l’arrivée de ma valise “égarée” pour pouvoir commencer mes vacances. Heureusement pour moi, l’aéroport international est situé à seulement 17 km de San José, la capitale du pays. Alors, au lieu de mourir d’ennui dans la chambre d’hôtel de l’aéroport, je me suis renseigné et j’ai trouvé avec d’autres voyageurs un hôtel super cool proche du centre-ville.

J’ai été surpris du nombre de gens qui déambulent  dans les rues de la capitale, et c’est là que j’ai appris que la grande métropole de San José abrite en fait un tiers de toute la population. Ce chiffre impressionnant explique probablement pourquoi le reste du pays est si connu pour ses petites villes et ses grands parcs nationaux.

Inspiré par ce spectacle, j’ai décidé d’explorer la capitale à pieds en laissant ma voiture de location et mes objets de valeur en sécurité à l’hôtel, armé d’un plan des rues touristiques que m’a donné le concierge de l’hôtel.

J’ai appris que San José a été fondé en 1823 pour remplacer Cartago, la capitale coloniale espagnole voisine.  C’est à cette époque qu’a eu lieu “l’âge d’or du café” faisant de San José l’un des centres commerciaux les plus importants. Aujourd’hui, le café reste la culture d’exportation principale pour l’économie locale. On le voit très bien en regardant les grandes parcelles de plantation de café qui recouvrent les collines et les montagnes tout autour de Central Valley.    

L’essor du café dans les années 1900 a également coïncidé avec un “éveil culturel”, surtout dans la capitale où un grand nombre de bâtiments et de monuments historiques ont été construits. Beaucoup d’entre eux ont été conçus par des architectes européens, ou en suivant le style européen populaire à l’époque. Le National Theater, par exemple, fut ma première destination et m’a parfaitement démontré l’impact que le colonialisme a eu sur les Amériques. 

Ce théâtre magnifique qui semble tout droit sorti d’une Piazza romaine a en fait été construit par un Italien en suivant le courant néo-classique. Les fresques indéniablement européennes ornant les plafonds, les nombreuses effigies en marbre et le somptueux mobilier doré rendent l’expérience hors du commun et valent bien le ticket d’entrée. 

Je me suis ensuite rendu au Gran Hotel, récemment rénové, pour prendre un Chocolate Caliente (chocolat chaud) bien mérité. Fait intéressant, la construction de l’hôtel a été ordonnée par le Congrès au début des années 1900 puisqu’il était jugé nécessaire pour le pays de disposer d’un hôtel cinq étoiles pour recevoir les investisseurs internationaux et les riches visiteurs de plus en plus nombreux. L’invité le plus connu, d’après ce que l’on m’a dit, était le Président des États-Unis John F. Kennedy qui s’est rendu au Costa Rica et a séjourné dans cet hôtel en 1963.

Avant de visiter les musées environnants, je suis passé devant les différents restaurants de Central Avenue en quête d’un déjeuner. J’avais le choix entre des plats traditionnels du Costa Rica (j’en avais mangé au petit déjeuner), des empanadas argentins, de la cuisine végétarienne israélienne, des pizzerias italiennes, des chaînes de fast food, et plein d’autres choses. Après avoir beaucoup réfléchi, j’ai opté pour un Dim Sum traditionnel dans un grand restaurant chinois à quelques rues du quartier chinois de San José, “China Town”. Bien qu’un peu étourdit face à tant de stimulations multiculturelles, ce fut le meilleur déjeuner Dim Sum que je n’ai jamais eu.

Pour clore les festivités de mon après-midi, j’ai décidé d’aller voir l’endroit où le Président du Costa Rica, Jose Figueres Ferrer, a pris la décision fatidique d’abolir l’armée nationale; et a fait de la paix, de la démocratie et de l’éducation les atouts principaux du pays. Maintenant connu en tant que National Museum, le bâtiment abrite la forteresse militaire de l’époque qui fut construite en 1917 et utilisée comme caserne au cours de la guerre civile du pays en 1948.      Par son geste audacieux sans précédent, le Président Figueres a permis au Costa Rica de se distinguer à jamais de ses homologues continentaux et a ainsi gagné le respect de la communauté internationale.

Hautement satisfait de mes explorations de la journée, je suis retourné à mon hôtel pour passer la nuit et me reposer en attendant l’acheminement de mes bagages. J’en ai aussi profité pour planifier une dernière journée dans le centre-ville de San José avant de partir afin de pouvoir découvrir le reste des musées et des  lieux que la ville a à offrir.